La soirée lecture organisée vendredi, par les Amis de l'abbaye, a commencé
par un voyage à partir de l'été 1914, avant cette guerre dont on pensait
qu'elle serait brève. Michel Duchemin, comédien et metteur en scène, a tenu à
lire
Côté français et côté allemand, des textes de Louis Ferdinand
Céline, Blaise Cendrars et Stefan Zweig, contemporain autrichien des
précédents.
« Afin de rester dans les romans, je n'ai pas choisi de lire des
lettres de Poilus. »
Il a évoqué également l'éditorial n°1 du
Canard enchaîné, héritage de
la guerre 14-18, lequel était alors en liaison directe avec l'agence de presse
Wolff
de Berlin. Après la lecture, Michel Duchemin et le public ont entonné
a
cappella la chanson de Georges Brassens et son fameux refrain
Moi mon
colon, celle que je préfère, c'est la guerre 14-18. La soirée s'est
terminée avec un débat sur ce thème d'actualité.
Dans le cadre du centenaire de la guerre 14-18, l'association des Amis de
l'abbaye organise une soirée lecture. Elle sera animée par Michel Duchemin. Ce
dernier, inspiré par les arts de la scène et figure populaire des spectacles de
l'abbaye, lèvera le rideau sur une affiche d'anniversaire de la Grande Guerre.
Seul en scène, Michel entraînera les auditeurs dans la traversée du livre de
Louis-Ferdinand Céline,
Voyage au bout de la nuit, pour continuer avec
des extraits de
La main coupée, de Blaise Cendrars, de lettres et autres
textes illustrant cette même époque.
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